Jacques “Père Hubert de Saint-Claude” GAGNOTAge: 41 years1753–II
- Name
- Jacques “Père Hubert de Saint-Claude” GAGNOT
- Given names
- Jacques
- Surname
- GAGNOT
- Nickname
- Père Hubert de Saint-Claude
Birth | February 9, 1753 24 29 |
Birth of a brother | Joseph GAGNOT July 15, 1755 (Age 2 years) |
Birth of a brother | Jean Baptiste GAGNOT April 6, 1758 (Age 5 years) |
Marriage of a sibling | Joseph GAGNOT — Christine PARMENTIER — View this family October 12, 1790 (Age 37 years) |
Occupation | Carme déchaussé - Frère Hubert de Saint-Claude - Prêtre carme de la maison de Nancy. Note: LA TERREUR A ROCHEFORT Le 21 septembre 1792, la Convention succède à l'Assemblée législative, qui elle-même avait déjà remplacé l'Assemblée constituante. La République est proclamée le lendemain. La Société populaire et le Comité de surveillance (institutions révolutionnaires locales) fraîchement mises en place, font de Rochefort une ville ultra-jacobine. Lequinio et Laignelot, les représentants du peuple envoyés par la Convention seront chargés de faire appliquer à Rochefort le régime de la Terreur, décrété le 5 septembre 1793. Les prisons se remplissent, 52 têtes tomberont place Colbert, où est installée la guillotine. LES CONVOIS DES PRETRES DEPORTES Un arrêté du Comité de salut public (25 janvier 1794) organise le départ des prêtres réfractaires vers les ports de l'Atlantique, où ils doivent être regroupés avant leur déportation. Ceux qui sont emprisonnés à Nantes seront noyés par Carrier, et finalement, seuls Bordeaux et Rochefort mettront en œuvre les directives du comité. Les convois de déportés traversent la France pendant l'hiver et jusqu'au printemps 1794, parcourant parfois jusqu'à 800 km. Les conditions de voyage (parfois à pied) sont souvent difficiles, en raison des nuits passées en prison aux étapes, et des insultes et brutalités endurées à certaines haltes. Ils sont souvent systématiquement dépouillés. À leur arrivée à Rochefort, ils seront incarcérés dans différents lieux (prison Saint-Maurice, couvent des Capucins...) ou sur des navires (le Borée, le Bonhomme Richard, la Nourrice). Les déportés sont finalement entassés dans deux anciens navires négriers, les Deux-Associés et le Washington, réquisitionnés après l'abolition de l'esclavage par la Convention le 4 février 1794. Destinés à partir pour la Guyane ou les côtes d'Afrique, les bâtiments ne quittèrent cependant pas l'estuaire de la Charente. En état de naviguer, ils n'étaient donc pas de véritables pontons (navires retirés du service, déclassés et démâtés pour servir de magasin ou de prison) mais ils en remplirent les fonctions. LES PONTONS Le commandement des navires fut assuré par Laly pour les Deux-Associés et Gibert pour le Washington. Ils appliquèrent avec leurs équipages, les consignes de sévérité avec rigueur, les aggravant même parfois : pas de prière, injures, menaces, brimades physiques, nourriture infecte, pas de conversation. Mais les prisonniers continueront dans le secret une activité religieuse. Les décès dus aux conditions de détention s'accélèrent, le scorbut, le typhus font des ravages. L'épidémie est telle qu'enfin les prisonniers valides sont transférés sur un troisième navire, l'Indien, tandis que les plus malades sont débarqués sur l'île citoyenne (l'île Madame) où beaucoup périront. L'automne 1794 est particulièrement rude, et en novembre, le vent renverse les tentes de fortune de l'hôpital installé sur l'île, les survivants sont alors à nouveau embarqués sur les navires. Les conditions matérielles de détention s'améliorent quelque peu tandis que la neige et le gel s'installent. En décembre, trois bâtiments chargés de prêtres et provenant de Bordeaux, (le Jeanty, le Dunkerque, et le Républicain) se réfugient dans l'estuaire (les Anglais bloquent les côtes). Jacques GAGNOT Note: Wikipédia
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Death | Fructidor 24, II (September 10, 1794) (Age 41 years) Cause of death: Maladie sur le navire de déportation "Deux-Associés" Note: Déporté, il fut de ces nombreux prêtres entassés misérablement sur le Deux-Associés le 26/03/1794, pendant la terreur.
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Burial | October 1794 (21 days after death) Note: Île Madame, Archipel charentais, Pertuis d'Antioche (océan Atlantique).
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Béatification | Béatifié par le pape Jean-Paul II avec d'autres religieux de Lorraine, morts comme lui en déportation October 1, 1995 (201 years after death)Note: Bienheureux Jacques Gagnot - Prêtre OCD martyr de Rochefort - Fête le 10 juin
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Family with parents |
father |
Nicolas GAGNOT Birth: May 17, 1728 48 40 — Frolois (54) Occupation: Vigneron — Frolois (54) Death: |
mother |
Anne PERRIN Birth: 1724 — Nancy (54) Death: January 22, 1802 — Frolois (54) |
Marriage: November 16, 1751 — Frolois (54), Meurthe-et-Moselle, Grand Est, FRANCE |
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15 months himself |
Birth: February 9, 1753 24 29 — Frolois (54) Occupation: Carme déchaussé - Frère Hubert de Saint-Claude - Prêtre carme de la maison de Nancy. Death: Fructidor 24, II (September 10, 1794) — Île Madame (17) Burial: October 1794 — Île Madame (17) |
2 years younger brother |
Joseph GAGNOT Birth: July 15, 1755 27 31 — Frolois (54) Occupation: Vigneron Death: June 17, 1821 — Frolois (54) |
3 years younger brother |
Jean Baptiste GAGNOT Birth: April 6, 1758 29 34 — Frolois (54) Death: January 8, 1818 — Frolois (54) |
Occupation | LA TERREUR A ROCHEFORT Le 21 septembre 1792, la Convention succède à l'Assemblée législative, qui elle-même avait déjà remplacé l'Assemblée constituante. La République est proclamée le lendemain. La Société populaire et le Comité de surveillance (institutions révolutionnaires locales) fraîchement mises en place, font de Rochefort une ville ultra-jacobine. Lequinio et Laignelot, les représentants du peuple envoyés par la Convention seront chargés de faire appliquer à Rochefort le régime de la Terreur, décrété le 5 septembre 1793. Les prisons se remplissent, 52 têtes tomberont place Colbert, où est installée la guillotine. LES CONVOIS DES PRETRES DEPORTES Un arrêté du Comité de salut public (25 janvier 1794) organise le départ des prêtres réfractaires vers les ports de l'Atlantique, où ils doivent être regroupés avant leur déportation. Ceux qui sont emprisonnés à Nantes seront noyés par Carrier, et finalement, seuls Bordeaux et Rochefort mettront en œuvre les directives du comité. Les convois de déportés traversent la France pendant l'hiver et jusqu'au printemps 1794, parcourant parfois jusqu'à 800 km. Les conditions de voyage (parfois à pied) sont souvent difficiles, en raison des nuits passées en prison aux étapes, et des insultes et brutalités endurées à certaines haltes. Ils sont souvent systématiquement dépouillés. À leur arrivée à Rochefort, ils seront incarcérés dans différents lieux (prison Saint-Maurice, couvent des Capucins...) ou sur des navires (le Borée, le Bonhomme Richard, la Nourrice). Les déportés sont finalement entassés dans deux anciens navires négriers, les Deux-Associés et le Washington, réquisitionnés après l'abolition de l'esclavage par la Convention le 4 février 1794. Destinés à partir pour la Guyane ou les côtes d'Afrique, les bâtiments ne quittèrent cependant pas l'estuaire de la Charente. En état de naviguer, ils n'étaient donc pas de véritables pontons (navires retirés du service, déclassés et démâtés pour servir de magasin ou de prison) mais ils en remplirent les fonctions. LES PONTONS Le commandement des navires fut assuré par Laly pour les Deux-Associés et Gibert pour le Washington. Ils appliquèrent avec leurs équipages, les consignes de sévérité avec rigueur, les aggravant même parfois : pas de prière, injures, menaces, brimades physiques, nourriture infecte, pas de conversation. Mais les prisonniers continueront dans le secret une activité religieuse. Les décès dus aux conditions de détention s'accélèrent, le scorbut, le typhus font des ravages. L'épidémie est telle qu'enfin les prisonniers valides sont transférés sur un troisième navire, l'Indien, tandis que les plus malades sont débarqués sur l'île citoyenne (l'île Madame) où beaucoup périront. L'automne 1794 est particulièrement rude, et en novembre, le vent renverse les tentes de fortune de l'hôpital installé sur l'île, les survivants sont alors à nouveau embarqués sur les navires. Les conditions matérielles de détention s'améliorent quelque peu tandis que la neige et le gel s'installent. En décembre, trois bâtiments chargés de prêtres et provenant de Bordeaux, (le Jeanty, le Dunkerque, et le Républicain) se réfugient dans l'estuaire (les Anglais bloquent les côtes). |
Death | Déporté, il fut de ces nombreux prêtres entassés misérablement sur le Deux-Associés le 26/03/1794, pendant la terreur. |
Burial | Île Madame, Archipel charentais, Pertuis d'Antioche (océan Atlantique). |
Béatification | Bienheureux Jacques Gagnot - Prêtre OCD martyr de Rochefort - Fête le 10 juin |
Birth | 17530209_GAGNOT Jacques_N.jpg Format: image/jpeg Image dimensions: 709 × 241 pixels File size: 160 KB Type: Photo |
Birth | GAGNOT Jacques_Pretre Martyr_1792-1794.jpg Format: image/jpeg Image dimensions: 567 × 940 pixels File size: 404 KB Type: Photo |
Occupation | Jacques GAGNOT Format: application/octet-stream Type: Other Note: Wikipédia
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Burial | le Madame-Archipel charentais.jpg Format: image/jpeg Image dimensions: 500 × 333 pixels File size: 193 KB Type: Photo |
Media object | GAGNOT Jacques Pere Hubert.jpg Format: image/jpeg Image dimensions: 128 × 170 pixels File size: 20 KB Type: Photo |