Joseph Léopold Sigisbert HUGO, 17731828 (âgé de 54 ans)

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Nom
Joseph Léopold Sigisbert /HUGO/
Prénom(s)
Joseph Léopold Sigisbert
Nom de famille
HUGO
Naissance
Adresse : Paroisse Saint-Epvre
Militaire
Général français de la Révolution et de l’Empire
Note : Infanterie, Maréchal de camp, Lieutenant général honoraire

Infanterie, Maréchal de camp, Lieutenant général honoraire
Années de service 1787-1824

Decoration
Chevalier de l’ordre royal et militaire de Saint-Louis
Decoration
Commandeur de l'Ordre royal d'Espagne
Roi de France
Louis XVI
10 mai 1774
Naissance d’un frère
Naissance d’un frère
Famine
Famines entrainant la révolution française
1788
Révolution
Révolution française
de 5 mai 1789 à 9 novembre 1799
Régime politique
Monarchie Constitutionnelle
4 septembre 1791
Régime politique
Régime politique
Mariage
Naissance d’un fils
Décès du père
Régime politique
Naissance d’un fils
Naissance d’un fils
Empereur des Français
Décès de la mère
Roi de France
Louis XVII
6 avril 1814
Decoration
Officier de l'ordre royal de la Légion d'honneur
14 février 1815
Régime politique
Cent-Jours
22 mars 1815
Roi de France
Louis XVIII
22 juin 1815
Décès d’une épouse
Mariage d’un fils
Adresse : Église Saint-Sulpice de Paris
Naissance d’un petit-fils
Décès d’un petit-fils
Naissance d’une petite-fille
Adresse : 90 rue de Vaugirard
Roi de France
Charles X
16 septembre 1824
Naissance d’un petit-fils
Mariage d’un fils
Décès d’un frère
Décès
Note : Le général Hugo meurt à Paris X, frappé d'une apoplexie foudroyante le 29 janvier 1828, à l'âge de 54 ans. Il laisse plusieurs enfants, notamment Victor Hugo, dont la célébrité lui permet de retrouver un poste d'officier général, et de sortir du besoin dans les années 1820.

Le général Hugo meurt à Paris X, frappé d'une apoplexie foudroyante le 29 janvier 1828, à l'âge de 54 ans. Il laisse plusieurs enfants, notamment Victor Hugo, dont la célébrité lui permet de retrouver un poste d'officier général, et de sortir du besoin dans les années 1820.
[Wikipedia]

Sépulture
Adresse : Cimetière du Père-Lachaise (division 27)
Titre
comte Hugo de Cogolludo y Sigüenza
Note : Léopold aurait été fait « comte Hugo de Cogolludo y Sigüenza » ou de Cifuentes par le roi Joseph durant la campagne d'Espagne. Toutefois, ce fait reste incertain.

Léopold aurait été fait « comte Hugo de Cogolludo y Sigüenza » ou de Cifuentes par le roi Joseph durant la campagne d'Espagne. Toutefois, ce fait reste incertain.
[wikipedia]

Famille avec les parents
père
1727An VII
Naissance : 24 octobre 1727 57 44 Baudricourt (88)
Profession : Maître menuisier1770
Décès : 23 germinal An VIINancy (54)
mère
17411814
Naissance : 21 mars 1741Dole (39)
Profession : Gouvernante
Décès : 15 février 1814Nancy (54)
Mariage religieux Mariage religieux22 janvier 1770Nancy (54), Meurthe-et-Moselle, Grand Est, FRANCE
4 ans
lui
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17731828
Naissance : 15 novembre 1773 46 32 Nancy (54)
Décès : 29 janvier 1828Paris X (75)
3 ans
petit frère
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17771853
Naissance : 14 février 1777 49 35 Nancy (54)
Profession : Officier général en retraite, maire de TulleTulle (19)
Décès : 18 décembre 1853Tulle (19)
4 ans
petit frère
17801828
Naissance : 3 août 1780 52 39 Nancy (54)
Décès : 1828
La famille du père avec Dieudonnée BECHET
père
1727An VII
Naissance : 24 octobre 1727 57 44 Baudricourt (88)
Profession : Maître menuisier1770
Décès : 23 germinal An VIINancy (54)
belle-mère
17321768
Naissance : 28 mars 1732Nancy (54)
Décès : 4 août 1768Nancy (54)
Mariage religieux Mariage religieux1 juillet 1755Nancy (54), Meurthe-et-Moselle, Grand Est, FRANCE
Famille avec Sophie Françoise TREBUCHET
lui
05_Portraits/Portraits 1/HUGO Joseph Leopold Sigisbert.jpg
17731828
Naissance : 15 novembre 1773 46 32 Nancy (54)
Décès : 29 janvier 1828Paris X (75)
épouse
05_Portraits/Portraits 1/TREBUCHET Sophie Francoise.jpg
17721821
Naissance : 19 juin 1772Nantes (44)
Profession : Rentière13 brumaire An VINantes (44)
Décès : 27 juin 1821Paris
Mariage Mariage21 brumaire An VIParis IX (75), Paris, Île-de-France, FRANCE
1 an
fils
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An VII1855
Naissance : 25 brumaire An VII 25 26 Paris
Profession : Militaire et essayiste français
Décès : 7 février 1855Paris II (75)
22 mois
fils
05_Portraits/Portraits 1/HUGO Eugene.png
An VIII1837
Naissance : 30 fructidor An VIII 26 28 Nancy (54)
Profession : Ecrivain français
Décès : 20 février 1837Saint-Maurice (94)
18 mois
fils
05_Portraits/Portraits 1/HUGO Victor.jpg
An X1885
Naissance : 7 ventôse An X 28 29 Besançon (25)
Profession : Poète, dramaturge, prosateur et dessinateur romantique français
Décès : 22 mai 1885Paris XVI (75)
Militaire

Infanterie, Maréchal de camp, Lieutenant général honoraire
Années de service 1787-1824

Décès

Le général Hugo meurt à Paris X, frappé d'une apoplexie foudroyante le 29 janvier 1828, à l'âge de 54 ans. Il laisse plusieurs enfants, notamment Victor Hugo, dont la célébrité lui permet de retrouver un poste d'officier général, et de sortir du besoin dans les années 1820.
[Wikipedia]

Titre

Léopold aurait été fait « comte Hugo de Cogolludo y Sigüenza » ou de Cifuentes par le roi Joseph durant la campagne d'Espagne. Toutefois, ce fait reste incertain.
[wikipedia]

Joseph Léopold Sigisbert HUGO a 0 cousin germain connu

Famille paternelle (0)

Famille maternelle (0)

Joseph Léopold Sigisbert HUGO, 1773–1828


HUGO (Joseph-Léopold comte)chevalier de St. Louis, officier de la légion d’honneur, dignitaire de plusieurs ordres étrangers, né à Nancy en 1773, où il fit ses études ; entra au service au commencement de la révolution, et s’éleva successivement jusqu’au grade d’adjudant-général par son talent et son courage. Il fut attaché à l’état-major de Moreau en 1800, et servit à Naples et en Espagne sous le prince Joseph, qui le connut à Lunéville lorsqu’il commandait cette ville, le nomma maréchal-de-logis de son palais à Naples, puis gouverneur des provinces d‘Avila, Ségovie, Soria, Guadeluxara ; enfin, commandant de Madrid. Après s’être distingué à l’attaque de Ci-Fuentes, dont il s’empara, septembre 1810 ; le 18 octobre il battit un corps espagnol près de Valdajos, et en 1816 il délogea l’ennemi de sa forte position à Hita, et le rejeta sur l’autre vive du Tage. Napoléon le rappela en France en 1813, le nomma général de brigade, et lui confia le commandement de Thionville, où il soutint un bombardement, et qu’il défendit vaillamment. Il fut conservé dans son grade à la première rentrée du Roi en 1814 ; il commandait encore la place de Thionville en 1815, et résista à toutes les attaques des Prussiens, qui en formaient alors le siège. Le général Hugo parvint non seulement à repousser l’ennemi, mais à sauver la ville d‘une entière destruction, en contenant la garnison qui, malgré les ordres de Louis XVIII, voulait s’ensevelir sous ses ruines plutôt que de se rendre. Il a publié des mémoires et la relation du blocus de Thionville. M. le comte Hugo est mort à Paris en 1828, avec le grade honorifique de lieutenant-général. — Il avait deux frères, nés à Nancy, l’un François-Juste, mort à Valence en 1828 ; était chevalier de St. Louis et de la Légion-d’Honneur, lieutenant-colonel au 5e de ligne. Le second, Louis-Joseph, chevalier de St. Louis, officier de la légion d ‘honneur, ex -colonel du régiment royal étranger et commandant de Vincennes ; a été appelé au poste de maréchal-de-camp honoraire, par ordonnance du 1er novembre dernier. C‘est un officier supérieur d’un rare mérite, et qui, dans mainte occasion, a fait preuve d ‘une aussi rare intrépidité. M. le comte Hugo a deux fils, Victor et Abel, qui se distinguent dans les Lettres. Victor a écrit plusieurs pièces fugitives, romantiques ; et, tout récemment : les Orientales ornées de grav.

[BIOGRAPHIE HISTORIQUE ET GÉNÉALOGIQUE DES HOMMES MARQUANTS DE L’ANCIENNE PROVINCE DE LORRAINE, 1829. P. MICHEL, Juge de paix du canton de Vézelise]

 


 

HUGO (Joseph-Léopold-Sigisbert, comte), né à Nancy en 1774, s'engagea à 14 ans comme simple soldat, et fut nommé officier en 1790. Il parcourut de la manière la plus brillante la série des guerres de la Révolution et se signala surtout sur le Rhin, en Vendée et sur le Danube. A Vihiers (Vendée), avec 50 hommes seulement, il arrêta 3 à 4,000 Vendéens ; au combat de Caldiéro (Italie), il voit l'armée repoussée sur le point de repasser l'Adige, simple chef de bataillon, il enlève à la baïonnette le village de Caldiéro, s'y maintient pendant quatre heures malgré les efforts de l'ennemi, et laisse aux Français le temps de reprendre l'offensive et de vaincre.

Il passa ensuite au service de Joseph Bonaparte, alors roi de Naples. Le pays était infesté de bandes de brigands qui tous obéissaient au terrible Fra-Diavolo, à la fois chef de voleurs et d'insurgés calabrais, qui répandait la terreur dans les campagnes et jusque dans les villes. Hugo détruisit les bandes les unes après les autres, s'empara de Fra-Diavolo et le fit juger, condamner et exécuter en deux heures, le 1er novembre 1806. Grâce à l'intrépide commandant, le pays était délivré. En récompense, le roi Joseph le nomma colonel, maréchal du palais et chef militaire de la province d'Aveline.

Hugo suivit bientôt Joseph en Espagne et y rendit encore des services signalés. Nommé général et gouverneur des provinces centrales d'Avila, de Ségovie, de Soria, puis de Guadalaxara, etc., il guerroya trois ans contre le célèbre Empecinado, le battit en trente-deux rencontres et parvint ainsi à délivrer tout le cours du Tage des guérillas qui l'infestaient et à rétablir les communications entre les divers corps de l'armée française. On a estimé à la valeur de 30 millions de réaux le nombre des convois qu'il enleva aux insurgés pendant les années 1809, 1810 et 1811.

En 1812, il fut nommé au commandement de la place de Madrid, et il commanda l'arrière-garde lorsque, peu de temps après, les Français durent évacuer cette ville. Dans cette retraite désastreuse, il sauva plusieurs milliers de Français, et peut-être le roi lui-même, en arrêtant les Anglais à la hauteur d'Alagria.

Rentré en France en 1813, il fut immédiatement appelé par l'Empereur au commandement de Thionville, où, avec une faible garnison et des munitions insuffisantes, il soutint pendant 88 jours un blocus très-serré auquel mit fin la déchéance de Napoléon.

Durant les Cent-Jours, ce fut encore lui qui la défendit contre les alliés qui voulaient la démanteler et en voler le matériel. Mis à la retraite par l'ordonnance de 1824, il se retira à Blois ; il s'occupa de plusieurs ouvrages qu'il publia sous le pseudonyme de Genti. On a de lui : Mémoires sur les moyens de suppléer à la traite des nègres par des individus libres, etc., Blois, 1818 ; Journal historique du blocus de Thionville en 1814, et des sièges de cette ville, Sierck et Rodernack en 1815, Blois 1819 ; Mémoires du général Hugo, Paris 1825. On a encore de lui un ouvrage sur la Défense des convois, plusieurs fois réimprimé ; et quelques autres écrits.

Le général Hugo, homme aussi distingué dans le monde que général vaillant et expérimenté, est mort à Paris, frappé d'une apoplexie foudroyante, le 30 janvier 1828. Il laissa plusieurs enfants : l'un d'eux est VICTOR HUGO.

 

BIOGRAPHIE DES CELEBRITES MILITAIRES DES ARMEES DE TERRE ET DE MER DE 1789 A 1850, PAR M. C. MULLIÉ.