Stanislas Chevalier de BOUFFLERS, 17381815 (âgé de 76 ans)

BOUFFLERS (Stanislas, chevalier de)
Nom
Stanislas "Chevalier" /de BOUFFLERS/
Prénom(s)
Stanislas
Préfixe du nom de famille
de
Nom de famille
BOUFFLERS
Surnom
Chevalier
Naissance
Profession
poète lorrain puis français
Décès du père
Décès du grand-père maternel
Décès de la grand-mère maternelle
Roi de France
Louis XVI
10 mai 1774
Décès de la mère
Famine
Famines entrainant la révolution française
1788
Révolution
Révolution française
de 5 mai 1789 à 9 novembre 1799
Régime politique
Monarchie Constitutionnelle
4 septembre 1791
Régime politique
Régime politique
Régime politique
Empereur des Français
Roi de France
Louis XVII
6 avril 1814
Décès
Titre
marquis de Remiencourt
Famille avec les parents
père
17141751
Naissance : 1714
Profession : maréchal de camp et capitaine des gardes de Stanislas
Décès : 1751
mère
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17111786
Naissance : 1711 31 25 Lunéville (54)
Profession : Dame de compagnie
Décès : 1786Scey-sur-Saône (70)
Mariage Mariage1735
4 ans
lui
BOUFFLERS (Stanislas, chevalier de)
17381815
Naissance : 31 mai 1738 24 27 Nancy (54)
Profession : poète lorrain puis français
Décès : 18 janvier 1815Paris
La famille de la mère avec Jean François dit le Marquis de SAINT-LAMBERT
conjoint de la mère
Le Marquis de Saint-Lambert
17161803
Naissance : 26 octobre 1716Nancy (54)
Profession : Poète
Décès : 9 février 1803Paris
mère
06_Noblesse/01_Portraits/Marie-Françoise-Catherine de BEAUVAU-CRAON.jpg
17111786
Naissance : 1711 31 25 Lunéville (54)
Profession : Dame de compagnie
Décès : 1786Scey-sur-Saône (70)
Non marié(e) Non marié(e)

Le chevalier de Boufflers


BOUFFLERS (Stanislas, chevalier de), membre de l’assemblée constituante, de l’académie française et de celle de Berlin, etc. guerrier et poète avantageusement connu dans la république des lettres, par ses pièces fugitives, dont lerecueil, imprimé plusieurs fois, a été réuni en 8 vol. in-12, en 1815 ; M. de Boufflers est né à Lunéville en 1737, à la cour de Stanislas, l’ami de sa famille : il y fit connaissance avec Voltaire, dont la société développa ses talents et cette finesse de goût qui l’a placé à côté des Chaulieu et des Lafarre. D’abord destiné à l’état ecclésiastique, il quitta bientôt le petit collet pour prendre l’uniforme. Son nom rappellera toujours un des hommes qui, dans presque toute la moitié du siècle dernier et jusqu’à nos jours, ont le plus brillé par l’éclat, la finesse et l’originalité de l’esprit. Le sévère Laharpe et la dédaigneuse Mme du Deffant (*), ne purent même lui refuser leurs éloges, ordinairement si rares, et applaudirent de concert aux saillies originales, à la verve, à la gaîté qui animaient ses discours ; à ses aimables madrigaux, à ses poésies badines et à ses jolis contes. C’est le chevalier de Boufflers qui fit rendre, en 1791, le décret qui assure aux inventeurs la propriété de leurs découvertes, et leur accorde un brevet : on lui en doit un autre sur l'encouragement destiné aux arts utiles. Il est peu d’hommes qui aient autant voyagé que lui. Boufflers est mort à Paris en 1815 : ses cendres reposent auprès de celles de l'abbé Delille. Il fit, dit-on, pour lui l’épitaphe que voici :

Ci-gît un chevalier qui sans cesse courut ;

Qui sur les grands chemins naquit, vécut, mourut :

Pour prouver ce qu’a dit un sage,

Que notre vie est un voyage.

Cependant on a écrit sur sa tombe un mot qui est réellement de lui, et qui rappelle si bien l’aménité de ses mœurs et le calme de sa pensée : « Mes amis croyez que je dors ». En jetant des fleurs sur la tombe de son respectable ami et collègue, l’immortel de Ségur, il s’écria : « Pleurons sa perte, aimons son ombre, et ne perdons jamais son souvenir ». On a encore du chevalier de Boufflers un discours prononcé à l’académie royale des sciences de Nancy, en 1758, à sa réception dans cette société avec l’abbé Porquet.

 

(*) De coquette, cette marquise devint dévote. Dans sa dernière maladie, le curé de Saint-Sulpice vint la voir ; elle lui dit : « Monsieur le curé, vous allez surement être content de moi ; mais pour que je le sois de vous, faites-moi la grâce de trois choses : ni questions, ni raisons, ni sermons.

[BIOGRAPHIE HISTORIQUE ET GÉNÉALOGIQUE DES HOMMES MARQUANTS DE L'ANCIENNE PROVINCE DE LORRAINE, 1829. P. MICHEL, Juge de paix du canton de Vézelise]

Naissance
Objet média
BOUFFLERS (Stanislas, chevalier de)
BOUFFLERS (Stanislas, chevalier de)
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