Jacques de BAYON, 1311

Nom
Jacques /de BAYON/
Prénom(s)
Jacques
Préfixe du nom de famille
de
Nom de famille
BAYON
Mariage
Note : Agnès, veuve du sire de Sexfontaines et du sire de la Fauche.
Décès du père
Roi de France
Philippe III le Hardi
25 août 1270
Roi de France
Philippe IV le Bel
5 octobre 1285
Décès d’un frère
Enterrement du père
Adresse : abbaye de Senones
Décès de la mère
Décès
Titre
Sire de Bayon
Famille avec les parents
père
mère
Mariage Mariage
frère
sœur
lui
sœur
Famille avec Agnès de CHOISEUL
lui
épouse
Mariage Mariage
fils
fils
Mariage

Agnès, veuve du sire de Sexfontaines et du sire de la Fauche.

Jacques de BAYON a 7 cousins germains connus

JACQUES de Bayon, frère de Philippe, est nommé dans différents actes des années 1270, 1280 et 1289.

En 1270, Olry de Romont et Manfriquan, son frère, reprennent de Jacques de Bayon le fief qu’ils avaient à Destord et, en 1289, on trouve encore Jacques, Sire de Bayon.

Descendance de Jacques.

JACQUES, second fils de Henri le Lombard, mourut en 1311. Il avait épousé Agnès de Choiseul, fille de Renart, sire de Choiseul, veuve du sire de Sexfontaines[1] en premières noces et du sire de la Fauche en secondes noces. Il eut de ce mariage HENRI, sire de Bayon. En 1307, celui-ci donna à Ferri de Plumières[2], fils du duc Ferri III, le fief qu’il possédait à Destord[3], et, en 1309, il permet, au même Ferri de Plumières, d’aliéner ce qu’il tenait de lui dans cette localité de Destord. En 1312, il est institué avec son frère Jean, par le duc Thibaut II, ses exécuteurs testamentaires. En 1318, nous trouvons Henri de Bayon et Marguerite de Nanteuil sa femme, faisant un échange avec les religieux de l’abbaye de Beaupré, de ce qu’ils avaient à Rozelieures. Puis, six années plus tard, en 1324, Henri de Bayon, Marguerite de Nanteuil, sa femme, et leur fils Jacques, sont rappelés dans un acte d’indemnité passé au profit du duc de Lorraine, qui s’était porté garant pour eux envers Ferri, comte de Linange, et sa femme, « touchant la vente que ledit Jacques de Bayon et Claire sa femme, avaient faite audit comte de Linange de la ville et château d’Ormes, et du douaire que ledit Jacques de Bayon avait fait à sa femme. » Henri mourut vers 1330.

JACQUES, fils de Henri et de Marguerite de Nanteuil, mourut sans postérité, en 1336, et fut inhumé dans l’église de Bayon. Son frère VAUTHIER ou Gaucher de Bayon avait épousé Catherine d’Oiselay[4] ; il mourut en 1340. Dans un obituaire de la collégiale Saint-Georges, de Nancy, on trouve la mention suivante : « Monsignour Gauchier de Bayon, chevalier qui trespassa lan 1340. »

Gaucher de Bayon ne laissa que deux filles : Marguerite et Clémence ; cette dernière épousa en 1390 JEAN, seigneur de Varres et d’Arteaufontaine[5], mort dans une guerre contre les Turcs.

Le samedi 1390 après la saint Luc, Jean de Varres donne au duc Charles II son dénombrement pour les fiefs de Bayon, Roselieures, Seranville, Landécourt et Franconville, lesquels lui étaient advenus par la mort de Jean de Tello[6], son cousin, et de Walthier de Verres, son frère[7].

L’historien Jean de Bayon, abbé de Moyenmoutier depuis 1351 jusqu’en 1376, était peut-être de la maison de Bayon, mais aucun document ne permet de l’affirmer.

En 1363, un traité de paix fut signé à Bayon entre Jean, duc de Lorraine et Henri, comte de Vaudémont. Voici le commencement de cet acte, donné par Dom Calmet dans ses preuves[8] :

« En nom dou Peire, et dou Fils et dou Saint Esprit, Amen. Per la tenour de cest présent public instrument apparait à tous évidemment, que en l’an de l’incarnacion nostre Signour, mil trois cent sexante trois, l’onzième jour dou mois de septembre à l’oure de xespres ou environ à Bayon en l’houstei[9] monsignor de Tellois, on la présence de nous Tabellions imperiaulx, etc..... »

 

[1] Sexfontaines, commune du département de la Haute-Marne.

[2] Plombières-les-Bains (Vosges).

[3] Commune du canton de Rambervillers (Vosges).

[4] Oiselay est écrit sur d’anciens titres Oysselet.

[5] Nous ignorons où se trouvent ces deux localités. VARRES est peut-être la Voivre, que nous trouverons ci-après dans le titre de 1426, cite par Du F0urny.

[6] De la maison de Thelod, canton de Vézelise. Cf. Léon GERMAIN, Jean de Bourgogne et Pierre de Genève, comtes de Vaudémont (Nancy, 1879) ; Note V : Jean, sire de Thélod, p. 111.

[7] Rosières. — Trésor des Chartes, 3.

[8] Preuves de l’Histoire de Lorraine, t. II, col. DCXL, 1re édition.

[9] Houstei, hôtel.

[BAYON ET SES SEIGNEURS, Par L. QUINTARD, (Mémoires de la société d'archéologie Lorraine, 1900, p. 5).