Claude Antoine Gabriel de CHOISEUL-LA BAUME, 17601838 (âgé de 78 ans)

Claude-Antoine-Gabriel de Choiseul
Nom
Claude Antoine Gabriel /de CHOISEUL-LA BAUME/
Prénom(s)
Claude Antoine Gabriel
Préfixe du nom de famille
de
Nom de famille
CHOISEUL-LA BAUME
Naissance
Fait
chevalier de St. Louis, officier de la Légion d’honneur
Décès du grand-père paternel
Roi de France
Louis XVI
10 mai 1774
Mariage
Décès de la grand-mère paternelle
Profession
Pair de France
1787
Famine
Famines entrainant la révolution française
1788
Régime politique
Monarchie Constitutionnelle
4 septembre 1791
Décès du père
Révolution
Révolution française
de 5 mai 1789 à 9 novembre 1799
Régime politique
Régime politique
Régime politique
Empereur des Français
Roi de France
Louis XVII
6 avril 1814
Régime politique
Cent-Jours
22 mars 1815
Roi de France
Louis XVIII
22 juin 1815
Roi de France
Charles X
16 septembre 1824
Roi des Français
Louis-Philippe Ier
9 août 1830
Note : dernier roi de France
Décès d’une épouse
Décès de la mère
Décès
Titre
Comte de Choiseul-Stainville
Famille avec les parents
père
17331794
Naissance : 5 octobre 1733 35 29 Nancy (54)
Profession : Mestre-de-Camp de Cavaleriejuin 1753
Décès : 4 mai 1794Paris
mère
1729
Naissance : 19 mars 1729 34 23 Besançon (25)
Profession : Chanoinesse de Remiremont
Décès :
Mariage Mariage1 septembre 1755Haroué (54), Meurthe-et-Moselle, Grand Est, FRANCE
5 ans
lui
Claude-Antoine-Gabriel de Choiseul
17601838
Naissance : 26 août 1760 26 31 Lunéville (54)
Profession : Pair de France1787
Décès : 1 décembre 1838Paris
Famille avec Marie Stéphanie de CHOISEUL
lui
Claude-Antoine-Gabriel de Choiseul
17601838
Naissance : 26 août 1760 26 31 Lunéville (54)
Profession : Pair de France1787
Décès : 1 décembre 1838Paris
épouse
17631833
Naissance : 10 novembre 1763 36 17 Stainville (55)
Décès : 6 avril 1833Paris
Mariage Mariage6 octobre 1778Amboise (37), Indre-et-Loire, Centre-Val de Loire, FRANCE

Claude-Antoine-Gabriel de Choiseul


CHOISEUL (Claude-Antoine-Gabriel, duc de), chevalier de St. Louis, officier de la Légion d’honneur, fils du marquis de Choiseul Labaume, et neveu du primat ; commença sa carrière politique aux séances les plus mémorables du parlement et succéda, à l’âge de 25 ans, au titre et à la pairie du célèbre ministre Etienne-François duc de Choiseul Stainville, dont il avait épousé la nièce. Il était colonel du régiment Royal-Dragon, lorsqu’il fut choisi, avec le marquis de Bouillé, pour assurer la fuite de Louis XVI en 1792. Arrêté avec la famille Royale à Varennes, il fut emprisonné à Verdun, puis transféré à Orléans, d’où il ne sortit de prison qu’à la faveur de l’amnistie proclamée lors de l’acceptation de la constitution par son souverain, dont il partagea ensuite tous les périls jusqu’à la translation de S. M. au Temple. Décrété alors hors la loi, et sa tête mise à prix, M. de Choiseul-Stainville échappa encore à ses ennemis en quittant la France ; fait une première fois prisonnier en 1795, et conduit à Dunkerque, il fut assez heureux pour s’évader de la prison où il avait été renfermé ; rejoignit un régiment de hussards, levé par lui au service d’Angleterre, et s’embarqua pour les Indes-Orientales ; mais ayant échoué sur la côte de Calais, il fut incarcéré de nouveau avec plusieurs de ses compagnons d’infortune, et traduit comme émigré rentré devant une commission militaire. La procédure suspendue et reprise à différents intervalles, passés dans l’attente du supplice, cessa enfin en 1800, époque à laquelle le 1er Consul fit déporter M. de Choiseul en Hollande, pays neutre. Il obtint la permission de rentrer en France en 1801 ; mais soupçonné d’être initié dans les relations de Moreau avec Pichegru, il fut mis au Temple et ensuite exilé pendant 18 mois. A la restauration, M. de Choiseul reprit son rang parmi les pairs, et de maréchal de camp qu’il était depuis nombre d’années, il passa lieutenant-général en 1814, et major-général de la garde nationale parisienne en 1819 ; place dont il s’est démis il y peu d’années. En 1815 il suivit le roi à Gand ; et à son retour, il présida le collège électoral des Vosges, où il s’est fait remarquer par la franchise et la noblesse de ses opinions. M. de Choiseul fait partie du conseil général de ce département. En aucun temps, il n’a témoigné le moindre ressentiment des persécutions qu’il a souffertes (*) : il s’est refusé de voter dans la chambre des pairs, l’application de la peine encourue par l’illustre maréchal Ney.

 

(*)           « Les contemporains se souviennent, et la postérité n’oubliera pas, dit un biographe fort estimé, que dans le procès de la conspiration du 19 août 1820, il prit noblement la défense du général Merlin, dont le père n’était pas resté étranger aux longues persécutions auxquelles les naufragés de Calais furent si longtemps en butte. Son opinion toucha vivement la cour des pairs, qui n’entendit pas, sans une grande émotion, un discours dont la péroraison était un appel à tous les sentiments de justice et de générosité : ce n’est point, y disait M. de Choiseul, une générosité aveugle qui m’a inspiré ces réflexions ; il est doux sans doute de rendre le bien pour le mal. Le père du général Merlin avait proscrit ma tête ; mais son fils est inattaquable, et votre arrêt achèvera de le prouver ». La mise hors de cause du général fut pour M. de Choiseul le prix le plus doux de ses nobles efforts ».

[BIOGRAPHIE HISTORIQUE ET GÉNÉALOGIQUE DES HOMMES MARQUANTS DE L’ANCIENNE PROVINCE DE LORRAINE, 1829. P. MICHEL, Juge de paix du canton de Vézelise]

Claude Antoine Gabriel de CHOISEUL-LA BAUME a 1 cousin germain connu