NICOLAS D’ANJOU, duc de Lorraine ; succéda au duc Jean, son père, en 1470. Il était le prince le mieux fait de son temps et le plus brave qu’on connut alors : à son air majestueux, on l’eût pris pour Hector. Retenu à Paris par des liens peu dignes de sa grandeur lorsqu’il apprit la mort de son père, il vola en Lorraine, au nom de patrie et de gloire ; mais il mourut 3 ans après, dans des convulsions qui firent violemment soupçonner qu’il avait été empoisonné. A sa mort, en 1473, le comté de Vaudémont fut définitivement réuni à la maison de Lorraine.
[BIOGRAPHIE HISTORIQUE ET GÉNÉALOGIQUE DES HOMMES MARQUANTS DE L’ANCIENNE PROVINCE DE LORRAINE, 1829. P. MICHEL, Juge de paix du canton de Vézelise]